Vos problématiques métiers
Parce qu’il mixe la gestion des contenus et leur présentation, un CMS traditionnel est par nature monocanal : il vise la création de plateformes web. Pour autant, nombre d’entreprises ont encore besoin de créer et mettre en ligne de nombreux sites dont les fonctions sont centrées sur l’affichage de contenus web. Les CMS le font très bien. Il permettent de créer des sites multilingues et multizones géographiques de taille importante, avec un design sur mesure et une gestion fine des processus de publication. Des frameworks comme Symfony permettent de compléter ces CMS par des développements spécifiques.
Au-delà du web, la plupart des entreprises ont désormais potentiellement besoin de publier des contenus et des services sur une grande variété de canaux : applications mobiles, bornes interactives, objets connectés, print, panneaux de publicité, spots TV ou encore, dispositifs de réalité virtuelle ou augmentée. Et même si certains canaux semblent encore anecdotiques, il faut anticiper leur éventuelle adoption en privilégiant une stratégie à long terme. Le CMS headless répond à ce besoin, tout d’abord parce qu’il découple la gestion des contenus, stockés de façon brute, et la façon dont ils sont présentés sur chaque canal. De plus, il permet de modéliser finement ces contenus et d’en créer de nouvelles typologies. Mieux adapté aux gros projets, le CMS headless devient ainsi « autorité de contenu » à l’échelle de toute l’entreprise et de tous les canaux.
Une DXP (Digital Expérience Platform) peut être défini comme l’ERP du digital. Concrètement, il s’agit d’une suite logicielle comprenant un CMS headless et des composants dédiés au e-commerce, à l’automatisation du marketing, à la personnalisation des contenus voire même au service client ou à la gestion de la relation client. Il reste que ces composants restent souvent pris en charge avec des outils dédiés avec lesquels la DXP doit s’intégrer. D’autre part, comme dans le cas des CMS classique ou headless, des frameworks comme Symfony permettent de réaliser des développements spécifiques complémentaires.
Au-delà des buzzwords, les notions de headless, de micro-services et de serveless répondent à de vrais enjeux en termes de développement, de coûts, de performances et de pérennité.
Le headless consiste à découpler les contenus (exposés via une API) et la façon dont on les affiche. C’est l’une des bases du concept de DXP et c’est l’inverse du CMS. Le headless répond donc à des enjeux de diffusion multicanale. Si le canal n’est autre que le web et les mobiles, la DXP se comporte comme un CMS classique. On pourra aussi réaliser, sur la base d’un framework comme React, une Progressive Web App qui sollicitera un outil de gestion de contenu headless (comme le CMS de Contentful ou la DXP d'Ibexa).
L’approche micro-services consiste à renoncer au logiciel monolithique en préférant agréger, via des API et des frameworks, de multiples services d’origines disparates. En fait de micro-services, il s’agit souvent de macro-services tels que gestion de contenu headless, moteur de recherche d’entreprise ou PIM. On peut ainsi choisir le meilleur composant dans chaque domaine et étaler dans le temps leurs mises à jours et remplacements. On peut aussi confier les développements à différentes équipes travaillant en parallèle. En somme, l’approche micro-services permet de mieux se projeter dans l’avenir en répondant à des enjeux d’évolution, de pérennité et d’organisation des projets. Déjà largement adoptée par les éditeurs ou projets open source, l’approche séduit de plus en plus d’entreprises.
Le serverless et son pendant, l’architecture Jamstack, consistent à réduire les plateformes web à des pages HTML et Javascript statiques placées à la périphérie du réseau, sur des CDN. Les serveurs, essentiellement des micro-services, ne sont sollicités que lorsque l’utilisateur invoque des fonctions interactives, comme des formulaires. Le serverless répond donc à des enjeux de performances. Des technologies plus classiques peuvent toutefois s’avérer suffisantes, dès lors qu’elles sont bien maitrisées. Les services Jamstack peuvent être appelés par des programmes (JavaScript ou PHP) ou via des API, en s’appuyant éventuellement sur des micro-frameworks comme celui qui est sobrement baptisé serverless.
Ce que nous faisons
Architecture & Conception
- UX Research et état des lieux (benchmarks, audits, études, observation terrain).
- Arborescence et parcours.
- Wireframes UX et maquettes graphiques UI.
- Prototype dynamique et tests utilisateurs.
Intégration de solutions CMS, DXP et e-commerce
- Mise en œuvre d’une stratégie multicanale de content marketing et de e-commerce.
- Choix, déploiement et paramétrage des CMS, DXP.
- Développements spécifiques.
- Intégration avec le SI (ERP, CRM, DMP et CDP, PIM, centre de contact, plateforme marketing…)
- Déploiement de plates-formes digitales headless basées sur des micro-services.
- Développement d’applications mobiles natives ou de Progressive Web Apps.